Qu'on me donne l'envie !

« La Baule + » est un mensuel gratuit d’une quarantaine de pages. Dans celui de ce mois d’août, Loïk Le Floch Prigent, répond aux questions de Yannick Urrien.

Je vais vous en résumer l’essentiel, en respectant le plus possible leurs propos.

Yannick : Depuis quelques années, nous sommes en restriction, notamment pour des raisons énergétiques. Cela peut-il expliquer la grande déprime collective que nous subissons aujourd’hui ?

Loïk : La civilisation ne s’est jamais développée autrement que par une abondance et c’est l’abondance qui crée tout le reste… Aujourd’hui, nous sommes dans la civilisation du choix entre la vie et la mort… Entre ceux qui ont le droit de vivre et ceux qui doivent mourir… Si jamais une civilisation considère que son problème est la gestion de la pénurie, elle va disparaître… Voulons-nous continuer d’être civilisés ou non ?

On peut gérer l’abondance sans gaspiller. Cela n’a rien à voir…

Il faut donner l’envie d’envie, c’est la chanson de Johnny.

(C’est ma préférée, là c’est moi qui précise !)

Il faut donner l’envie de vivre, l’envie d’avoir envie et l’envie de travailler. C’est impératif. J’espère que nous allons traverser une période où les gens auront envie de se faire plaisir… etc.

A mon tour de commenter :

Hélas, au nom du slogan : « Sauvons la planète », nos écolos gauchos tentent de nous faire culpabiliser pour tout et n’importe quoi : de polluer avec nos petite voitures, de manger de la viande, de prendre l’avion…

J’ai toujours été pour l’écologie, ils sont en train de m’en dégoûter. Les écolos aiment les interdits… pour les autres. J’en connais, plus verts qu’eux, ça n’existe pas, mais ils ont deux voitures thermiques et quand ils partent en vacances, c’est avec leur camping car…

Ils sont pour les limitations de vitesse mais me collent au cul et s’énervent tous seuls quand je m’efforce de les respecter, ces putains de limitations…

S’ils savaient ce que la planète en pense… Elle s’en fiche la planète, avec ou sans nous, elle continuera sa course folle autour du soleil, jusqu’à ce qu’il la crame pour s’en être trop approchée… Elle en a vu d’autres la planète, et d’ici, là, elle en verra d’autres encore…  

De mes cours de physique et de chimie, je n’ai retenu qu’une chose : on peut tout faire péter, après la plus grande des explosions, tous les éléments se calment et retrouvent un équilibre, celui que nous n’avons plus.

Johnny chantait : « Qu’on me donne l’envie », je n’en ai pas besoin, je l’ai, moi, l’envie.

L’envie de me taper une bonne côte de bœuf après une poêlée de langoustines ; sur l’autoroute, d’appuyer à fond sur l’accélérateur afin de semer les beaufs écolos qui s’énervent en me collant au cul ; l’envie de voir encore notre Terre d’en haut ; l’envie d’écrire des conneries…

Mon avantage, c’est que je sais c’en est… des conneries ! : -)