Bravo Sam Kerr !

Ludo footballeur

Simon n'est jamais tombé amoureux. Pour lui, le fameux " Coup de foudre " c'est pure invention hollywoodienne et littéraire, pour remplir les salles et vendre du papier en faisant rêver les filles. Ça le fait doucement rigoler. À seize ans, on croi...

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 Sam Kerr ? Je n’avais jamais entendu parler de cette star du football australien, avant ces derniers jours. Ce qui m’a interloqué dans son parcours, c’est que, faute d’équipe féminine dans sa ville, elle en a été réduite à se faire passer pour un garçon afin d’évoluer avec l’équipe masculine chez les juniors.

Son histoire ne peut que me rappeler celle de « Ludo footballeur », livre que j’ai écrit et fait paraître sur Amazon, il y a quelques années, avec les mêmes points communs sur la violence dans le sport.

« Je ne voulais pas qu’ils me traitent différemment parce que j’étais une fille. Je me souviens que l’un des garçons a pleuré lorsqu’il a appris la nouvelle. » Écrit-elle dans son livre : « My journey to the World Cup », hélas en anglais et pas encore traduit. Elle a réussi à faire illusion pendant cinq à six ans.  

J’aimerais bien savoir pourquoi ce garçon à pleuré ? J’ai bien ma petite idée, mais…

«  Les différences physiques entre les gars et moi sont devenues trop prononcées et le jeu trop brutal. Un jour, je suis rentré(e) d’un match avec un nouvel œil au beurre noir et une lèvre ensanglantée. C’est à ce moment-là que mon père et mon frère m’ont dit : Non, ça n’arrivera plus. »

Quel esprit sportif, ces Australiens ! Les rugbymen français n’ont rien à leur envier. Un étudiant de 23 ans est mort, à Dijon en 2018, des suites d’un choc subi au cours d’un match de rugby amateur. C’était le quatrième décès d’un jeune rugbyman français en moins de huit mois ! (Adrien 17 ans, Louis 21 ans, Nicolas 21 ans et Nathan 23 ans, tous morts pour avoir aimé un sport !)      

Dans « Ludo footballeur » j’avais raison d’écrire :

« Les formalités…, ce n’était pas la seule chose qui nous rebutait : nous ne supportions pas l’agressivité de certains joueurs, qui oubliaient qu’ils n’étaient que des amateurs. Ces abrutis étaient prêts à vous assommer ou à vous péter n’importe quoi pour gagner un match de troisième zone, dans une province perdue ! »

Je ne m’étais que limité à retranscrire les témoignages de survivants…