La magie de Noël

Depuis début décembre on nous bombarde de téléfilms sur le thème de cette fameuse magie de Noël. Je ne vois pas ce qu’il y a de plus magique à cette période de l’année, au contraire. Et je doute que tous les gens qui galèrent – tout en ayant un travail parfois – et qui manifestent depuis plus d’un an, croient encore au Père-Noël.

J’aimais bien la chanson de Brel :   

« Toi, toi, si t’étais l’Bon Dieu

Tu f’rais valser les vieux

Aux étoiles

Toi, toi, si t’étais l’Bon Dieu

Tu allumerais des bals

Pour les gueux

Toi, toi, si t’étais l’Bon Dieu

T n’serais pas économe

De ciel bleu

Mais tu n’es pas le Bon Dieu

Toi, tu es beaucoup mieux

Tu es un homme ».

Il avait raison, les hommes ont ce pouvoir de remplacer le Bon Dieu ou de jouer au PERE NOËL, encore faut-il le vouloir. Hélas cette fichue fête d’origine païenne est plus sujette à discorde et engueulade lorsque, désinhibé par l’abus d’alcool, les esprits s’échauffent magiquement entre la dinde et la bûche !

D’où nous vient cet entêtement à rêver de la famille idéale qu’on aimerait avoir, quand d’autres – mères ou belles-mères toxiques – se réjouissent à l’avance de la zizanie qu’elles espèrent bien déclencher à la moindre occasion. Et les sujets de polémiques ne manquent pas. Entre la politique, la pollution de la planète dont certains se fichent complètement (et ce n’est pas une jeune suédoise de seize ans qui va leur faire la morale, quand elle fait l’école buissonnière chaque semaine !), la religion, l’argent, l’éducation des enfants qui ne sont pas capables de ranger leurs fichus téléphones à table, les séparations et divorces, les régimes sociaux privilégiés, les violences policières, le Brexit à rallonge, et j’en passe…

Je vous souhaite malgré tout que cette prétendue magie soit avec vous pour cette fin d’année et le début de la prochaine !