Pitié, Mesdames, faites un effort !

Au risque de passer pour misogyne, et prétentieux aussi… Je crois avoir un point commun avec Jacques Brel. Un seul, rassurez-vous. Il disait n’avoir rien compris aux femmes… À mon grand désespoir, je ne suis pas loin derrière.

Je sais bien que la vie actuelle est quelque peu stressante, mais si vous pouviez faire un effort, Mesdames, au moins pendant les repas, dit de famille, nous vous en serions infiniment reconnaissants.

Je pense sincèrement que, si vos ados, pendant ces fameux repas, font un peu les intéressants (selon vos propos, quand vous piquez une crise en public parce que n’acceptez pas que des plus jeunes vous fassent de l’ombre), ce serait peut-être l’occasion de vous poser des questions, au lieu de leur intimer de se taire, de façon aussi hystérique que Macron dans certains de ses discours.

Vous les accusez presque d’exhibitionnisme, quand personne ne l’avait remarqué. Préfèreriez-vous avoir des mômes avec deux neurones et cinq de tension ? Tout a été fait pour que cette génération soit la plus mature et la plus éveillée possible. Vous allez, maintenant, le leur reprocher ? C’est leur humour qui vous dérange ? Oh nooon ! C’est ce que j’aime le plus !

Une amie me disait récemment :

—                Pourquoi sommes-nous aussi compliqués ?       

Je n’ai trouvé qu’une seule réponse :

—                Le modèle en dessous, c’est le robot. Tu choisis quoi ? 

J’ai eu droit à un magnifique sourire. Cool ! Merci Sarah. Pour une fois qu’une femme me comprenait… J’en étais tout ébaubi.  

Lorsque des parents sentent que leur enfant leur échappe, au lieu d’en discuter calmement avec lui, ils préfèrent piquer des crises d’hystérie particulièrement ridicules, et de préférence en public… Le pauvre môme (quatorze ans) s’est pris coup sur coup deux scuds dans la tronche, ce soir-là, l’un de sa mère suivi d’un autre de sa grand-mère… J’en étais mal pour lui. Mais au fond, tout le monde était mal. À donner envie de ne plus jamais accepter les invitations de ce genre de pisse-vinaigre.

Le pire, dans l’histoire, c’est que l’engueulade de la grand-mère, m’était indirectement destinée !!! Mais ça… Je ne l’ai pas compris tout de suite (normal). Faut dire que chez beaucoup, on évite le combat frontal, au risque de perdre la face, on lui préfère le tir de loin et bien oblique, moins dangereux a priori…

Tu as raison Sarah, les rapports humains sont d’une complexité désarmante (et parfois très armée de mots tranchants), mais n’est-ce pas ce qui en fait tout l’intérêt ?

Avant que Sébastien quitte son village natal, dans le roman que nous sommes en train d’écrire, il va absolument falloir que j’intègre ce genre de situation particulièrement ridicule, dans un dernier repas de famille croquignolet…

Moralité : À être cerné par des gens stupides, écrire n’a pas de fin !