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Les élucubrations d’Alexis Hayden
14 janvier 2020

D’autres amours en son royaume

Source: Externe

Je n’en ai pas l’air, mais je lis, attentivement et avec constance, les messages et les commentaires que nous recevons. Que la critique soit bonne ou mauvaise, je ne cesse d’y trouver une inspiration. On ne comprend pas toujours mes réactions ni mon humour un peu moqueur, mais je vous promets que certains livres n’auraient jamais vu le jour sans vos observations, ou ils seraient différents.

Des quinze romans publiés à ce jour, un seul a une fin tragique, que nous avons finalement rendue plus supportable, en écrivant une suite optimiste (Improbables destins). Hélas, la réalité n’est jamais toute rose, même dans les dessins animés, de la souris aux grandes oreilles, il y a toujours un côté obscur, avec une vilaine sorcière aux pouvoirs maléfiques. Si nous voulons que nos livres collent au mieux avec nos vies et ne soient pas trop ennuyeux à lire, nous ne pouvons ignorer l’agressivité générale de ce monde face à la différence chez les autres… Non ?

Comment satisfaire tout le monde ? Pourtant, je me retrouve dans vos commentaires. Je suis en train de lire un roman qui part un peu en mode déconnade, mais qui, malgré tout, pour coller à l’actualité, va finir en drame. Eh oui !, j’ai déjà lu la fin… La solution, si nous voulons ménager les sensibilités (et fidéliser les lecteurs), c’est probablement (je vais encore en énerver certains) de canaliser toutes les violences de ce monde débile au cœur du roman, pour finir en conte de fée.

La devise générale de certains médecins, et de l’industrie pharmaceutique, est de ne jamais véritablement guérir un patient. Un malade guéri, c’est un client perdu. Pour un auteur, un lecteur contrarié, c’est la chute des ventes assurée. Je devrais peut-être imiter les psys dont la devise est : « Toujours dire aux clients ce qu’ils ont envie d’entendre. » ! Mais je suis désolé, l’homophobie n’est pas de la parano. On peut nier l’existence des agressions, des viols ou des meurtres, mais elle est là, latente, à chaque coin de rue. Beaucoup des thèmes de nos romans ne sont que, comme pour le prochain : « Dernière chance »,  le résultat de recherches effectuées sur le net. L’actualité ne manque pas de faits divers sordides. Peut-on l’ignorer ? J’ai du mal… Mais promis, je vais faire un effort et vous faire croire au Père Noël, ou aux anges gardiens, en vous décrivant le monde idyllique de demain. Même s’il est peu probable de le voir dans un avenir proche, ça nous fera du bien d’y croire un instant. Jean Ferrat ne chantait-il pas, avec Aragon :

« Le poète a toujours raison

Qui annonce la floraison

D’autres amours en son royaume

Remet à l’endroit la chanson

Et déclare avec Aragon

La femme est l’avenir de l’homme

Il faudra réapprendre à vivre

Ensemble écrire un nouveau livre

Redécouvrir tous les possibles

Chaque chose enfin partagée

Tout dans le couple va changer

D’une manière irréversible… ».

Et s’il avait raison le poète ?

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